Aouras : société d'études et de recherches sur l'Aurès antique

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Présentation : qu'est-ce qu'est Aouras ?

La « Société d’études et de recherches sur l’Aurès antique », régie par la loi française de 1901, a été créée en avril 2002.
Cette société est due à l’initiative d’un groupe d’universitaires et de chercheurs français et algériens soucieux de favoriser la connaissance de cette région de l’Algérie à la personnalité si affirmée. Ils veulent aussi répondre au souhait d’une élite qui en est originaire,  d’approfondir la connaissance de son passé.
À l’instar des sociétés savantes, qui florissaient naguère en Algérie, elle se propose de prendre le relais de l’action officielle et de recréer des liens entre intellectuels et chercheurs des deux pays.

Pourquoi Aouras ?

Nous l’avons appelée ainsi par référence au nom que ses habitants donnent au massif de l’Aurès, nom qui se trouve être celui que lui donnaient les Byzantins au VI e siècle.

En fonction de nos possibilités actuelles et de l’origine de nos membres, nous avons décidé dans un premier temps de limiter notre action au massif géographique de l’Aurès et à ses abords, c’est-à-dire aux wilayas de Batna, Biskra, Khenchela, Oum el Bouaghi et Tebessa, autrement dit, pour les Anciens, à la Numidie méridionale.

Le massif des Aurès

Situé au sud-est de l’Algérie, loin de la capitale, le massif de l’Aurès, depuis la fin de la 2e guerre mondiale, n’a guère retenu l’attention du monde savant. Or il a joué dans l’Antiquité un rôle historique primordial. Totalement soumis à l’influence de Rome de l’an 100 à la conquête Vandale (429), il s’est ensuite libéré de l’occupation vandale à partir de 485 et jusqu’à la reconquête byzantine a constitué pendant une cinquantaine d’années une sorte de principauté indépendante avant de retomber sous la coupe de Byzance jusqu’à l’arrivée des Arabes. Il a, alors, pendant une vingtaine d’années à la fin du VIIe siècle, été un des principaux pôles de résistance à leur progression.

C’est à ces siècles préislamiques, dont l’histoire a été fort négligée au cours des cinquante dernières années, qu’Aouras a décidé de consacrer l’essentiel de ses travaux.
Toutefois, sollicités d’élargir notre domaine aux temps préhistoriques et aux premiers siècles de l’islam, l’adhésion de spécialistes de ces deux époques nous a permis de répondre favorablement à cette suggestion

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